Le stress de fin d'année

Publié le par L'Apprenti

A l'heure où une partie d'entre vous attend avec impatience d'entrer au CEEA, certains d'entre nous s'apprêtent à en sortir, avec tout ce que ça veut dire.

On est des "grands" maintenant, on commence à venir nous chercher pour du travail. Et puis on se sent mieux formés pour se confronter à la "vraie vie" de scénariste, même si on ne se sent pas vraiment prêts. Mais on en a marre aussi, c'est vrai, deux ans à ce rythme, c'est long, c'est éprouvant. Vous nous verriez, tous des loques à se traîner dans les couloirs de l'hôtel de Massa pour assister aux rares derniers cours.

Aujourd'hui, c'était formation au pitch. Pour les deux années en même temps. On l'avait déjà eu l'an dernier et ça faisait un peu chier de se le recoltiner mais en fait ça m'a fait du bien, ça a ravivé l'expérience - ô combien douloureuse - du pitch de fin de première année, et ça a aussi permis de me rappeler la méthodologie du pitch.

Et puis c'était bien, de voir un peu tout le monde. Faut vous dire qu'en fin de deuxième année, on passe à peine trois heures par semaine au conservatoire, et encore, on est en petit groupe, du coup, y a plein de gens qu'on ne voit plus, des gens qu'on aime bien - deux ans comme ça, ça crée des liens.

Bon voilà, je voulais parler d'un sujet très précis et je m'égare...

Parce que ce cours de pitch a aussi ravivé le stress de fin d'année.

Dans dix jours pile, on passe devant deux fois 7 producteurs pour présenter les projets de série développés pendant l'année. Le stress. Première grosse expérience professionnelle pour la plupart.

Et après, c'est parti. Fête de fin d'année, soutenance des longs métrages et la jungle du métier.

Stress. Stress. Stress.

Les premières années ont à pitcher leur projet de long-métrage de l'an prochain. A partir de synopsis développés pendant l'année. L'an dernier c'était super chaud, mon trombonne s'en souvient encore!

Et pour moi, dès mercredi, pitchs à Annecy, de projets d'anim développés dans mon coin, hors CEEA (à part un). Là, je trouve le stress plus acceptable, plus facile à gérer. J'ai moins peur, étrangement, de me planter. Peut-être parce que je sens que je suis vraiment fait pour l'anim, que c'est un média dans lequel je pourrai plus facilement exprimer mon univers.

Finalement, je suis passé pas mal à côté de ce que je voulais dire dans ce post... tant pis, c'est juste que c'était pas le soir.

Courage à ceux qui doivent encore passer les oraux. Vous verrez, ça se passera bien!

Publié dans CEEA

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